IM Zurich/Switzerland - 29th July 2018
Race Reporters: Alex IM Zurich/Switzerland était ma deuxième participation à un Ironman. Une course saisissante qui fait oublier la grande déception de ma première expérience en 2017 à Nice sur cette même distance. « Your are an Ironman » m’était donc familier et au mépris de vous choquer, ce n’est pas cela qui me fait tant vibrer mais plus le travail et les épreuves rencontrées durant la préparation et la course pour franchir cette ligne d’arrivée. Ce compte-rendu retrace 1 an d’entrainement, quelques galères et 12h de course. Si vous n’avez pas la concentration pour lire entièrement, vous pouvez vous rendre à la conclusion ! PROLOGUE The time machine Après une première expérience plus que mitigée sur IM Nice 2017, j’ai voulu me laisser une seconde chance sur cette distance malgré tous les désagréments post course : tendinopathie de l’ischio-jambier, syndrome de l’essuie-glace et syndrome rotulien. Et oui après seulement deux ans de triathlon, j’ai peut-être trop demandé à mon corps sans qu’il soit pleinement préparé à ce genre d’épreuve et j’avoue avoir brûlé beaucoup trop d’étapes … soit, je suis plus du genre à me lancer et à réitérer plutôt que de voir le train passer … c’est ce qu’on appelle la méthode agile ! Vous allez penser que je suis un poil maso de retenter l’aventure surtout après en avoir vu de toutes couleurs avec les signaux envoyés par mon corps. Mais l’objectif n’était tant pas d’essayer de repousser encore une fois les limites car le constat est que ce n’est qu’un puit sans fond. Il s’agit bien évidemment de m’améliorer et faire une course à la hauteur de ce que je me définis. Alors il a fallu se donner les moyens soigner les blessures et de travailler sur les faiblesses (le vélo) et renforcer les points forts (euh…..est-ce que j’en ai ????) …. Les blessures Comme pour la majorité des sportifs, je cherche sur internet pour faire l’auto-diagnostic… Erreur…. C’est plus une terreur. Je frappe à la porte de tous les spécialistes, je commence par de la kiné classique et complémente cela par de la médecine parallèle : chiropractie, sacro-crâniale, dry-needling et j’en passe, jusqu’à faire faire des semelles qui a même aggravé le problèmes …. J’imagine le pire : l’opération… Finalement c’est l’association de soins légers et de renforcement spécifique sur les pathologies en question qui ont traité ces gènes. Je remercie Keops/Athlé conseils pour les séances de renfo hebdo. Mes chers amis sportifs, si vous vous attardez sur la lecture de mon récit, sachez que pour traiter une blessure, il est important de prendre son mal en patience. Pour vous donner un ordre de grandeur :
Assouplissement de la statitique dorsale : 6 mois
TFL : 3 à 5 mois
Syndrome rotulien : 4 mois
Tendinopathie de l’ischio jambier : 1 an Je vous rassure cela n’empêche pas de s’entrainer…on se méprendrait même à tout vouloir tout arrêter– ce fut mon cas sur 6 semaines – mais il est tout à fait envisageable de faire des activités à un moindre volume et intensité. L’entrainement « Rien n’est jamais acquis, la gloire n’est juste que le résultat d’une dure labeur et celle-ci est la face immergé de l’iceberg» Ici, je ne parlerai pas du volume ou de la charge hebdo. Sachez qu’elle est aussi variable d’une personne à une autre. Privilégiez les séances de qualité, en cohérence avec vos objectifs et votre emploi du temps. Mes entrainements ont été planifiés par Mytribe coaching sous la houlette de Charlotte Morel. Un suivi de qualité de par le contenu mais aussi par la réactivité à adapter la planification en fonction des perturbations face aux événements extérieurs (agenda pro et perso, maladies, fatigue, gènes liés aux blessures….) Mon entrainement pour l’IM a réellement commencé au mois de mai dès que les signaux commençaient à être au vert avec mes problèmes aux genoux. Ces 12 semaines ne donnerait pas beaucoup de temps pour les sorties très longues à pied mais le corps a une mémoire et le travail réalisé sur M et L depuis la reprise post IM Nice en Octobre avant de me blesser n’aura pas été perdu. Le travail d’allure : il s’est fait à travers des objectifs intermédiaires entre Octobre et Juin avec mes premiers 10 km à pied, et deux Half Ironman – Dubaï en Février puis Luxembourg en Juin. Je devais faire le Half Ironman de Marbella mais j’ai volontairement annulé cette course car cela était relativement trop proche de mon retour de blessure. C’est à ce moment que j’ai transféré cette inscription sur l’Ironman de Zurich….un pari fou sur lequel j’avais confiance ! Le volume et les longues séances : Cette phase a démarré un mois après ma reprise – Alternance de séances longues en groupe ou solo à vélo / En course à pied. J’avoue que cette phase est un peu rébarbative puisque les allures diminuent fortement. Même si il ne faut pas négliger l’importance de travailler avec un bon groupe, l’entrainement se fait souvent seul (durée et allure étant les contraintes). La fatigue pointe le bout de son nez, les courbatures. Les étirements et renfo bi-hebdo sont obligatoires pour colmater les petites gènes émergentes et le sommeil devient le meilleur allié L’affûtage : Le volume de l’entrainement décroit, je me sens de plus en plus fraiche ….les séances sont de plus en plus souple. Des nouvelles pathologies apparaissent – surement somatiques celles-ci … durant cette période …je passe par toutes les phases jusqu’au jour J avec parfois des doutes mais au fond de moi, je sais que tout se passera bien ! « You have it in you » LA COURSE Il est 4h15 , le réveil sonne (enfin !) , j’ai dormi le minimum nécessaire sans me mettre la pression une nuit durant , petite douche rapide histoire de se sentir fraîche pour quelques minutes .... à 4h40 , soit 2 h avant le départ , je descends au petit dej de l’hôtel qui s’est lui aussi adapté à l’événement - je prends le petit dej habituel - flocon d’avoine , super fruits , banane , lait végétal amande - Je me fais deux petits sandwich à la viande de grison - j’en mange un et je garde l’autre pour le prendre avec moi sur le vélo pour l’heure de midi . 3 expresso plus tard, me voilà partie avec Vince, l’acolyte de la journée . L’hôtel s’est bien organisé pour l’événement et un shuttle nous envoie devant l’entrée du parc à vélo ! Durant le trajet je me pose quelques questions intérieurement tout en discutant avec Vince .... mais dans ma tête, je commence à douter ... je me demande si je vais être à la hauteur , si je vais pas finir mal , en souffrance sur le vélo dans les côtes comme à Nice , à marcher en course à pied ....pleurer de déception à l’arrivée ...Et puis je me dis que depuis Nice , je n’ai fait que progresser à l’entraînement et surtout sur toutes les courses auxquelles je me suis alignée, j’ai eu des résultats qui me semblaient satisfaisants . J’ai suivi le plan, le contenu , les consignes . Ça a été parfois difficile mais je l’ai fait. En plus , je suis en forme le jour j à la grande différence de Nice ou j’étais arrivée complètement cassée d’une semaine de maladie .....TOUT SE PASSERA BIEN ! Me voilà dans le parc à vélo, je prépare mes sacs et mes gourdes pour la partie nutrition, je fais les derniers ajustements de mon bike en m’assurant d’avoir mes pneus gonflés à 6 bar à l’avant et 6.15 bar à l’arrière. Je pose le compteur sur les prolongateurs et tout est en place .... la combi entre les mains, il est annoncé que ce sera une natation sans combinaison car l’eau est à 24.6 degré, soit 0.1 degré de plus que le règlement autorisant la combinaison ..... N’étant pas nageuse, je sais que cela va me désavantager. J’ai quand même une swimskin que mon père m’avait offerte en prévision de l’IM de Nice! Enfin je vois l’utilité du cadeau! La natation All set ! Je me dirige avec Vince vers le lac encore bleu cristal . Je tourne les bras à sec, des petits sauts pour monter le cardio , je pars nager un peu puis on entend le coup de canon des départs des pro . Il va falloir se diriger vers les sas de départ. Ce coup-ci je vais dans un sas qui reflète mon niveau pour éviter de me faire passer dessus comme au Luxembourg 1 mois auparavant ‘ je pars en rolling start et en fait je dépasse pas mal de monde les brasseurs comme les crawlers. Je retrouve un pack que je quitte pour un autre ! Grosse erreur .... Je vois un gars se faire reprendre par le kayakiste car il se dirige vers la mauvaise bouée ... (il s ‘est avéré que le gars en question était Vince)- il perd 200 m et moi un peu plus de 100. Cela dit tout se passe bienles bras tournent bien, ça glisse avec cette petite swimskin.... les baigneurs ne sont pas trop agressifs sur cette course. Je m’arrête 2/3 fois pour remettre le stratch de ma puce de chronométrage car j’ai la vague impression que ça devient de plus en plus lâche ! J’arrive à prendre l’aspiration de temps à autre mais c’est pas encore ça ... j’évite d’être dans l’essoufflement ou dans l ‘oppression pour éviter les pensées négatives .... je pose ma nage comme dit Sylvain Dodet ....je repense au tonneau de Fred Belaubre ... tout se passe bien .... de toute façon même si je suis lente , je me dis que j’aurai le vélo pour reprendre des concurrentes ! je passe la dernière bouée , petit 90 degré à gauche en water polo puis il y a l’arche dans le viseur ! Alors je passe en mode fréquence ... trop heureuse de retrouver la terre même si cette fraîcheur n’était pas déplaisante ... je regarde le temps et je ne prends que 11 minutes de déficit par rapport à une natation en combinaison ! Je me dirige en courant vers la zone de transition ! C’est avec une immense joie que j’entends les encouragements de Manola et Gege. Arrivée en transition je prends mon sac, enfile les chaussettes et le casque, remet de la crème solaire sur le visage, bois un coup , mets barres et sandwich dans la poche de ma trifonction. C’est partie .... euh , pas si sûr .... j’ai un peu de mal à savoir ou remettre le sac ... je fais un peu le tour du parc en mode Benny Hill à poser / reposer le sac.... Erreur de débutante alors que je ne le suis plus .... pas grave .... mon bike m’attend et il est chaud pour ce #swimshivrun Le vélo Je déboule de T1 et c’est partie pour 30 km de plat roulant le long du lac . J’y vais progressivement toujours à 90 tour minute en augmentant les braquets au fur et à mesure que je prends de la vitesse . Je dépasse beaucoup de filles déjà - je ne distingue pas forcément les filles de ma catégorie mais c ‘est des filles, alors je prends ! .... il y a des hommes aussi .... on se tire la bourre! #swimshivrun … remontada en bike Je ne sais pas où est Vince. Il est probablement devant moi mais si il est derrière il finira par me dépasser. Je roule avec un gars qui a la même allure, je tente de le dépasser mais un arbitre me reprend en me disant « you have to overtake him faster » .... ok j’ai compris je me rabats à l’arrière et ralenti. Je fais ces 30 premiers bornes à 35 de moyenne quand même. Est-ce déraisonné ? Après tout je ne suis pas fatiguée, c’était plutôt stimulant ! C’était juste un crime de ne pas profiter de cette aubaine pour s’assurer une bonne moyenne avant d’attaquer la partie vallonnée de cette première boucle ! 30 éme : boum, ça monte vers le vignoble .... vous savez tous mon appétence pour les côtes .... me révélant plus rouleuse que grimpeuse, je suis surprise de tenir la gente masculine et de dépasser encore toutes les femmes que je croise! J’ai soif, je dois casser le goût de ma boisson isotonique .... je n’ai plus d’eau malheureusement ....alors je m’arrête prendre une gourde d’eau .... je goûte, l’aimable bénévole me donne une gourde de coca ! Rien de tel pour tomber en hypo dans 1 heure ... alors je retourne sur mes pas pour prendre de l’eau ..... je repars toujours dans un bon rythme! Je me fais dépasser par une femme, je regarde 40-44 ans - elle est awa. Je ne me laisse pas faire, alors on se tire la bourre toujours à une bonne allure. J’arrive sur Zurich pour finir la fin de cette première boucle par une soit disant côte raide , la heart break hill que je monte à mon rythme . En fait par rapport à l’ensemble du parcours, ça ressemble plus à une petite bosse animée par des supporters en folie et un speaker ! Il y a une douche, je passe dessous pour me refroidir ! En haut de la bosse je m’attends à voir Gege et Manola ! Personne ! On avait dit 11 h. Il est 11h11 .... je suis à la bourre , Vince a dû passer .... bon va falloir prolonger ce moment de solitude en tête à tête avec mon Shiv .... une compagnie routinière à l’instar de nos sorties longues solo de 6h ..... deuxième boucle - Mathilde est là pour m’encourager au bord de la route , alors ça me donne des watts ....je dépasse encore un paquet de monde .... Ça commence à regrimper , j’ai soif , j’essaie de prendre une gourde à la volé pour gagner du temps mais celle-ci tombe . Apres 3 ans de vélo je n’ai toujours pas cette dextérité….il temps que j’apprenne ! Je m’arrête et j’en profite pour m’asperger d’eau ! Il commence à faire sacrément chaud ! Bon, mon allure sur cette partie bosselée est moindre qu’au premier tour ! Pas de panique ! Tout va bien - faut pas se cramer et la moyenne est toujours pas mal et je ne suis absolument pas dans le dur ! J’entame the beast .... et la route n’est pas lisse, mon kit de réparation s’envole à perpète.... si je m’arrête ça va prendre 30 min comme la semaine dernière pour retrouver tous les éléments .... bon si je crève, je n’aurais plus qu’ à prier pour que me lance non seulement une chambre à air mais un kit complet !!!!! Hop hop hop une seconde beast dans les jambes et c’est partie pour une grimpette de 5 km ! Ça passe assez rapidement même si je suis plus lente, quelques petites bosses et me voilà de retour sur une partie plus plate vers Zurich . Je dépasse des filles de ma catégorie enfin ! D’un coup , j’entends du bruit au niveau de mes roues .... pendant 5 min je me demande si je ne fais pas une crevaison lente .... J’imagine le pire .... ce tracas me ralenti un peu et je fini par me dire que je dois continuer à tirer la mule tant que mon vélo ne m’arrête pas sèchement .... alors je poursuis jusqu’à heartbreakhill qui une fois au sommet , j’aperçois Manola . Elle me propose gentiment un sandwich mais ayant déjà mangé le mien , je décline . Je dévale la descente à 75 à l’heure pour ensuite faire les 3 derniers km direction T2 ! Je regarde la moyenne : dans la fourchette haute de mon objectif ! Jusque-là tout va bien et je ne me sens absolument pas usée ! La course à pied T2 , je décide de marcher avec le vélo histoire de faire descendre le cardio avant d’entamer la course à pied .... mon emplacement vélo .... 5 eme rack en partant de la ligne des pro .... jusque-là tout va bien ..... mais je ne trouve plus le 507 ... je pourrais le poser n’importe où car il n y a pas encore foule de vélo dans le parc et dans ma ranger .... je ne veux pas avoir un carton pour ça . je mets 2 bonnes minutes à retrouver le 507... je file prendre mon sac et la encore je suis très lente à remettre de la crème , les lunettes , la casquette, boire , manger une demi barre ... ce que j’ai l’habitude de faire en moins de 2 , je le fais en 5 .... bon mais je me dis que je pars pour un long run , alors autant que je spis bien . Je coince ma mini bouteille d’eau entre ma brassière et mon pec (spare si coup de soif /chaud entre 2 ravito) . Je me dis que je suis partie pour moins de 4h en respectant les allures cibles ! Tout se passe bien, mes jambes ont bien réagis au vélo, le parcours n’est pas ultra roulant , il y a des mini bosses .... C’est animé tout au long du parcours .... Il fait chaud, très chaud ...à chaque ravito je me mets une éponge dans le dos et/ou des glaçons pour éviter l’hyperthermie dont j’ai fait l’expérience quelques semaines plus tôt lors d’un entraînement. Le premier semi passe plutôt bien - sous les 2 h à l allure prévue .... je me dis que je peux faire moins de 4h le marathon et moins de 12h de course ! Manola , Mathilde et Cat sont là pour m’encourager depuis le début ! Ça aide plutôt pour le mental .... J’arrive à 2h30 de course à pied ... et d’un coup je commence à sentir des raideurs musculaires ! Est-ce une coïncidence avec mes dernières séances à pied les plus longues ... je savais que j’étais un peu juste à pied puisque je n’ai pu commencer les sorties longues qu’en juin .... Je me dis que des entraînements de 3h auraient peut-être étés utiles .... bon tant pis .... de toute façon j’en suis là et ça va se terminer au mental .... 7 min du kilo, cardio à 110 ... aie aie comment dire pourtant j’ai l’impression de tirer sur mes jambes .... Je commence à avoir sacrément envie d’aller au toilette. Ça fait presque 11h de course .... Alors j’ ouvre la porte d’une sanisette ... fausse route ... elle est occupée par un coureur qui a oublié de locker la porte. Je passe mon chemin et je continue. On verra à la ligne d’arrivée maintenant ... j’aurai un énorme ventre sur les photos mais ce n’est pas grave ... Mes muscles sont de plus en plus raides .... C’est dur .... les passants, supporteurs sont toujours là ... des encouragements ... je ne me distingue plus par la légèreté de ma foulée ou mon sourire pimpant mais plutôt par mon visage un peu plus crispé... courage Alexandra me dit- on .... une fille de ma catégorie me dépasse ... elle a le même nombre de chouchou autour du poignet .... je n’arrive pas à accélérer ! Prisonnière de cette allure moribonde si je fais moins de 12h15 , ça sera déjà très bien .... je continue surtout de courir, je ne m’arrête pas ! Une autre fille de ma catégorie , que j’avais dépassé sur la fin du parcours vélo , aussi fraîche que moi commence à accélérer le pas sur les 2.5 dernier km .... elle me dépasse ... il faut que je la garde dans le viseur celle-là ! Je la suis au train .... elle va de plus en plus vite ... elle me met 10 m , 20 m , 30 m ... elle ralenti au dernier ravito pour s’hydrater ... j’ai toujours ma spare bottle que je bois puis je la jette dans la zone à déchet . Je la rattrape la fille ... je la reprends toujours au train puis lors du dernier passage de chouchou je suis côte à côte et je décide d’accélérer, je suis à 4.50 du kil ... elle ne me suivra pas .... en fait , j’ai toujours de l’énergie . J’atteins le tapis magique et la une fille 30-34 me parle et me félicite en disant que je vais être ironman , je la félicite également et elle se met à accélérer comme une dingue .... je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas suivi dans ce sprint - après tant de compétition le long du parcours ‘ je vois Manola , on se claque la main et m’y voilà ... je suis Ironman pour la deuxième fois et je fini plutôt bien ! J’améliore mon temps de 2h1 sur un parcours qui est quand même bien vallonnée. L’objectif est atteint! J’apprends par message que je suis 6eme de ma catégorie ... ça me bleuf ! Quelle joie, je ne m’y attendais pas! J’ai kiffé cette journée même dans les moments difficiles ! Le parcours varié et les encouragements sans pareil d’un public en feu en ont été pour beaucoup ! J’apprends que Vincent est derrière et qu’il lui reste un tour à pied. Il aura été derrière moi depuis le début de la course. Il ne m’aura jamais rattrapé à vélo. Il aura eu une course à pied difficile suite à un problème au tendon d’Achille. Il terminera pour rapporter la médaille à son fils Edgar ! Bravo pour sa sacrée résilience ! Il y aura eu quand même 700 abandons ....soit plus d’un tiers des participants ! La chaleur aura eu raison d’eux ! CONCLUSION Ce que je retire de ces deux expériences est que l’ironman est d’avantage un état d’esprit de sa préparation jusqu’à la finish line. L’enseignement qui en découle et qui peut servir de conseils à tous ceux qui souhaiteraient se lancer dans un tel défis est le suivant :
Oser l’impossible
Avoir conscience de ses capacités et accepter ses faiblesses...
Trouver un bon groupe d’entrainement - source d’émulation et de partage
Respecter le process (paliers d’entraînement et progressivité), ne pas brûler les étapes
L’Ironman est une journée longue, tout peut arriver mais en restant concentrer sur l’objectif, on devient le maître de sa course face à contraintes extérieures ! Il est important de garder confiance en soi. Il est primordiale de se visualiser l’objectif en verrouillant l’accès à toutes pensées négatives. Vivez l’instant et chaque seconde qui défile ! Je dis cela mais il y a au moins 2 ou 3 des points listés que je n’ai pas respecté lors de l’IM de Nice et ce n’est pas une histoire de Groupe :- ) Si j’ai longtemps douté pour faire un second Ironman, c’est sans hésitation que je renouvèlerais une 3 éme édition … place & date to define ;-)
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